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  • Carte numérique : TERRITOIRES ET ORGANISATEURS LOCAUX ENGAGÉS DANS LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE DES PRAIRIES FLEURIES 2016 http://www.concours-agricole.com/concours/les-prairies-fleuries/ Les herbages non semés, riches en espèces, qui sont fauchés ou pâturés pour nourrir le bétail rendent de nombreux services qui répondent à des enjeux économiques, culturels et environnementaux, tant au niveau de l'exploitation que du territoire. Ces « prairies fleuries » procurent de l'alimentation aux animaux, limitent l'érosion des sols et les pollutions diffuses, stockent le carbone, augmentent la biodiversité floristique et faunistique et contribuent à la qualité des paysages. On trouve ces prairies sur l'ensemble du territoire français : prairies humides, pelouses sèches, tourbières, landes, parcours de moyenne ou de haute montagne... Le concours des prairies fleuries a été lancé pour valoriser ces prairies et les savoirs-faire des éleveurs qui maintiennent l'équilibre agri-écologique sur ces parcelles. Reprenant une expérience allemande et un test par deux parcs régionaux, il a été développé à l'échelle nationale en 2010, par Parcs nationaux de France, la fédération des parcs régionaux, l'INRA et Scopela. Le concours se réalise à l'échelle de territoires : un jury local d'experts agronomes, écologues, apicoles parcourt les parcelles des éleveurs candidats et observe la végétation, évaluant les propriétés agri-écologiques. Les lauréats locaux candidatent ensuite à l'échelle nationale où un jury d'experts nationaux évaluent leur dossier, par catégorie de prairies. Le dispositif a été testé pendant deux ans avec les parcs (adaptation des fiches de notation, règlement intérieur, gouvernance...), avant de s'ouvrir aux autres territoires (organisation par des chambres d'agriculture, des collectivités...) et être labellisé « concours général agricole » en 2014. Le concours est organisé par un Comité National d'Organisation, regroupant une vingtaine de partenaires des sphères agricoles et environnementales, avec un appui financier des Ministères de l'écologie et de l'agriculture, ainsi que des bailleurs de fonds privés. La remise nationale des prix se déroule chaque année lors du Salon de l'Agriculture à Paris. Le concours permet de reconnaître le travail des agriculteurs et leur contribution à l'environnement. Il favorise l'échange entre acteurs, la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et constitue une porte d'entrée pour des actions pédagogiques ou d'innovation territoriale. Le nombre de territoires qui ouvrent le concours chaque année augmente, il est d'une cinquantaine en 2016. Depuis six ans, plus de 1 500 agriculteurs y ont participé. Les parcs nationaux réalisent le concours depuis 2010, car les prairies naturelles de fauche et les pâturages constituent des enjeux très importants pour tous les parcs nationaux de montagne en raison de leur richesse écologique, de leur biodiversité et des paysages auxquels elles contribuent.

  • Carte numérique : TERRITOIRES ET ORGANISATEURS LOCAUX ENGAGÉS DANS LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE DES PRAIRIES FLEURIES 2013 http://www.concours-agricole.com/concours/les-prairies-fleuries/ Les herbages non semés, riches en espèces, qui sont fauchés ou pâturés pour nourrir le bétail rendent de nombreux services qui répondent à des enjeux économiques, culturels et environnementaux, tant au niveau de l'exploitation que du territoire. Ces « prairies fleuries » procurent de l'alimentation aux animaux, limitent l'érosion des sols et les pollutions diffuses, stockent le carbone, augmentent la biodiversité floristique et faunistique et contribuent à la qualité des paysages. On trouve ces prairies sur l'ensemble du territoire français : prairies humides, pelouses sèches, tourbières, landes, parcours de moyenne ou de haute montagne... Le concours des prairies fleuries a été lancé pour valoriser ces prairies et les savoirs-faire des éleveurs qui maintiennent l'équilibre agri-écologique sur ces parcelles. Reprenant une expérience allemande et un test par deux parcs régionaux, il a été développé à l'échelle nationale en 2010, par Parcs nationaux de France, la fédération des parcs régionaux, l'INRA et Scopela. Le concours se réalise à l'échelle de territoires : un jury local d'experts agronomes, écologues, apicoles parcourt les parcelles des éleveurs candidats et observe la végétation, évaluant les propriétés agri-écologiques. Les lauréats locaux candidatent ensuite à l'échelle nationale où un jury d'experts nationaux évaluent leur dossier, par catégorie de prairies. Le dispositif a été testé pendant deux ans avec les parcs (adaptation des fiches de notation, règlement intérieur, gouvernance...), avant de s'ouvrir aux autres territoires (organisation par des chambres d'agriculture, des collectivités...) et être labellisé « concours général agricole » en 2014. Le concours est organisé par un Comité National d'Organisation, regroupant une vingtaine de partenaires des sphères agricoles et environnementales, avec un appui financier des Ministères de l'écologie et de l'agriculture, ainsi que des bailleurs de fonds privés. La remise nationale des prix se déroule chaque année lors du Salon de l'Agriculture à Paris. Le concours permet de reconnaître le travail des agriculteurs et leur contribution à l'environnement. Il favorise l'échange entre acteurs, la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et constitue une porte d'entrée pour des actions pédagogiques ou d'innovation territoriale. Le nombre de territoires qui ouvrent le concours chaque année augmente, il est d'une cinquantaine en 2016. Depuis six ans, plus de 1 500 agriculteurs y ont participé. Les parcs nationaux réalisent le concours depuis 2010, car les prairies naturelles de fauche et les pâturages constituent des enjeux très importants pour tous les parcs nationaux de montagne en raison de leur richesse écologique, de leur biodiversité et des paysages auxquels elles contribuent.

  • Carte numérique : LES ESPACES PROTÉGÉS FRANÇAIS SIGNATAIRES DE LA CETD Niveau d'adhésion en octobre 2015 La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (CETD) La Charte Européenne du Tourisme Durable a été élaborée dans l'optique d'être une contribution à l'Agenda 21, le programme de développement durable des Nations Unies, établi au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 1995, la Fédération EUROPARC a confié le travail d'élaboration de la CETD à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, qui s'est entourée d'un comité de pilotage européen composé à parité de gestionnaires d'espaces protégés, de professionnels du tourisme, d'experts en tourisme durable et des organismes financeurs. La CETD a été présentée officiellement le 8 avril 1999 à Lille. Régulièrement, la Charte évolue et développe certains points en fonction des avancées des espaces protégés. La première version a été publiée en 2000. Les sept premiers signataires, dont deux français, ont obtenu la Charte en octobre 2001, suivi de 10 autres parcs en 2002 et 2003. Au 1° décembre 2013, 119 espaces protégés (dont 26 EP français) situés dans treize pays d'Europe sont signataires de la CETD. L'ensemble des documents relatifs à la Charte Européenne du Tourisme Durable sont disponibles en anglais sur le site : http://www.european-charter.org

  • Carte numérique : TERRITOIRES ET ORGANISATEURS LOCAUX ENGAGÉS DANS LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE DES PRAIRIES FLEURIES 2015 http://www.concours-agricole.com/concours/les-prairies-fleuries/ Les herbages non semés, riches en espèces, qui sont fauchés ou pâturés pour nourrir le bétail rendent de nombreux services qui répondent à des enjeux économiques, culturels et environnementaux, tant au niveau de l'exploitation que du territoire. Ces « prairies fleuries » procurent de l'alimentation aux animaux, limitent l'érosion des sols et les pollutions diffuses, stockent le carbone, augmentent la biodiversité floristique et faunistique et contribuent à la qualité des paysages. On trouve ces prairies sur l'ensemble du territoire français : prairies humides, pelouses sèches, tourbières, landes, parcours de moyenne ou de haute montagne... Le concours des prairies fleuries a été lancé pour valoriser ces prairies et les savoirs-faire des éleveurs qui maintiennent l'équilibre agri-écologique sur ces parcelles. Reprenant une expérience allemande et un test par deux parcs régionaux, il a été développé à l'échelle nationale en 2010, par Parcs nationaux de France, la fédération des parcs régionaux, l'INRA et Scopela. Le concours se réalise à l'échelle de territoires : un jury local d'experts agronomes, écologues, apicoles parcourt les parcelles des éleveurs candidats et observe la végétation, évaluant les propriétés agri-écologiques. Les lauréats locaux candidatent ensuite à l'échelle nationale où un jury d'experts nationaux évaluent leur dossier, par catégorie de prairies. Le dispositif a été testé pendant deux ans avec les parcs (adaptation des fiches de notation, règlement intérieur, gouvernance...), avant de s'ouvrir aux autres territoires (organisation par des chambres d'agriculture, des collectivités...) et être labellisé « concours général agricole » en 2014. Le concours est organisé par un Comité National d'Organisation, regroupant une vingtaine de partenaires des sphères agricoles et environnementales, avec un appui financier des Ministères de l'écologie et de l'agriculture, ainsi que des bailleurs de fonds privés. La remise nationale des prix se déroule chaque année lors du Salon de l'Agriculture à Paris. Le concours permet de reconnaître le travail des agriculteurs et leur contribution à l'environnement. Il favorise l'échange entre acteurs, la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et constitue une porte d'entrée pour des actions pédagogiques ou d'innovation territoriale. Le nombre de territoires qui ouvrent le concours chaque année augmente, il est d'une cinquantaine en 2016. Depuis six ans, plus de 1 500 agriculteurs y ont participé. Les parcs nationaux réalisent le concours depuis 2010, car les prairies naturelles de fauche et les pâturages constituent des enjeux très importants pour tous les parcs nationaux de montagne en raison de leur richesse écologique, de leur biodiversité et des paysages auxquels elles contribuent.

  • Un parc national est un espace terrestre ou maritime dont le milieu naturel et, le cas échéant, le patrimoine culturel, « présentent un intérêt spécial » (art. L. 331-1 Code de l'Environnement) Le territoire d'un parc national est composé de deux zones : - le cœur du parc. Afin de préserver le caractère du parc, ce territoire est soumis à une réglementation particulière qui encadre plus ou moins fortement certaines activités afin de s’assurer de leur compatibilité avec la préservation du patrimoine naturel, culturel et paysager. A l’intérieur de cet espace, des réserves intégrales peuvent être constituées pour des raisons scientifiques. Un parc national peut comprendre des espaces appartenant au domaine public maritime et aux eaux sous souveraineté de l’État pour constituer un cœur marin ou une aire maritime adjacente. - l’aire d’adhésion. Cette zone qui entoure le cœur du parc résulte de la libre adhésion à la charte du parc national des communes situées à l’intérieur d’un périmètre optimal fixé par le décret de création du parc. La charte du parc national est un document issu de la concertation qui a pour objectif de traduire la continuité écologique et l’existence d’un espace de vie entre le cœur et l’aire d’adhésion. Elle vise à fédérer les engagements de chaque collectivité signataire autour d’un projet de développement durable. La charte est un projet concerté de territoire. Elle concerne à la fois le cœur et l'aire d'adhésion. Construite collectivement avec les communes et les acteurs du territoire, elle indique les orientations de protection, de mise en valeur et de développement durable retenues pour le territoire pour une durée de validité de 15 ans. Les territoires des communes qui adhèrent à la charte du parc national constituent l'aire d'adhésion du parc national (AA) Les communes, pour leurs territoires hors cœur, qui décident de ne pas adhérer à la charte restent en 'aire potentielle d'adhésion' (APA). Elles ont néanmoins la possibilité d'adhérer à la charte trois ans après son approbation. La révision de la charte est lancée 12 ans après son approbation, le processus consultatif dure en moyenne 3 ans. Après cette période de 15 ans, l'ensemble des communes sont à nouveau consultées, sur la charte révisée. Les codes utilisés dans les tables sont les suivants : CTPN (cœur terrestre du parc national), CMPN (cœur marin du parc national), AMAPN (aire maritime adjacente du parc national), AAPN (aire d'adhésion du parc national), APAPN (aire potentielle d'adhésion du parc national)

  • Carte numérique : LES ESPACES PROTÉGÉS FRANÇAIS SIGNATAIRES DE LA CETD Niveau d'adhésion en juin 2011 La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (CETD) La Charte Européenne du Tourisme Durable a été élaborée dans l'optique d'être une contribution à l'Agenda 21, le programme de développement durable des Nations Unies, établi au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 1995, la Fédération EUROPARC a confié le travail d'élaboration de la CETD à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, qui s'est entourée d'un comité de pilotage européen composé à parité de gestionnaires d'espaces protégés, de professionnels du tourisme, d'experts en tourisme durable et des organismes financeurs. La CETD a été présentée officiellement le 8 avril 1999 à Lille. Régulièrement, la Charte évolue et développe certains points en fonction des avancées des espaces protégés. La première version a été publiée en 2000. Les sept premiers signataires, dont deux français, ont obtenu la Charte en octobre 2001, suivi de 10 autres parcs en 2002 et 2003. Au 1° décembre 2013, 119 espaces protégés (dont 26 EP français) situés dans treize pays d'Europe sont signataires de la CETD. L'ensemble des documents relatifs à la Charte Européenne du Tourisme Durable sont disponibles en anglais sur le site : http://www.european-charter.org

  • Carte numérique : LES ESPACES PROTÉGÉS FRANÇAIS SIGNATAIRES DE LA CETD Niveau d'adhésion en mai 2012 La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (CETD) La Charte Européenne du Tourisme Durable a été élaborée dans l'optique d'être une contribution à l'Agenda 21, le programme de développement durable des Nations Unies, établi au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 1995, la Fédération EUROPARC a confié le travail d'élaboration de la CETD à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, qui s'est entourée d'un comité de pilotage européen composé à parité de gestionnaires d'espaces protégés, de professionnels du tourisme, d'experts en tourisme durable et des organismes financeurs. La CETD a été présentée officiellement le 8 avril 1999 à Lille. Régulièrement, la Charte évolue et développe certains points en fonction des avancées des espaces protégés. La première version a été publiée en 2000. Les sept premiers signataires, dont deux français, ont obtenu la Charte en octobre 2001, suivi de 10 autres parcs en 2002 et 2003. Au 1° décembre 2013, 119 espaces protégés (dont 26 EP français) situés dans treize pays d'Europe sont signataires de la CETD. L'ensemble des documents relatifs à la Charte Européenne du Tourisme Durable sont disponibles en anglais sur le site : http://www.european-charter.org

  • Carte numérique : LES ESPACES PROTÉGÉS FRANÇAIS SIGNATAIRES DE LA CETD Niveau d'adhésion en décembre 2010 La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (CETD) La Charte Européenne du Tourisme Durable a été élaborée dans l'optique d'être une contribution à l'Agenda 21, le programme de développement durable des Nations Unies, établi au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 1995, la Fédération EUROPARC a confié le travail d'élaboration de la CETD à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, qui s'est entourée d'un comité de pilotage européen composé à parité de gestionnaires d'espaces protégés, de professionnels du tourisme, d'experts en tourisme durable et des organismes financeurs. La CETD a été présentée officiellement le 8 avril 1999 à Lille. Régulièrement, la Charte évolue et développe certains points en fonction des avancées des espaces protégés. La première version a été publiée en 2000. Les sept premiers signataires, dont deux français, ont obtenu la Charte en octobre 2001, suivi de 10 autres parcs en 2002 et 2003. Au 1° décembre 2013, 119 espaces protégés (dont 26 EP français) situés dans treize pays d'Europe sont signataires de la CETD. L'ensemble des documents relatifs à la Charte Européenne du Tourisme Durable sont disponibles en anglais sur le site : http://www.european-charter.org

  • Carte numérique : LES ESPACES PROTÉGÉS FRANÇAIS SIGNATAIRES DE LA CETD Niveau d'adhésion en novembre 2012 La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés (CETD) La Charte Européenne du Tourisme Durable a été élaborée dans l'optique d'être une contribution à l'Agenda 21, le programme de développement durable des Nations Unies, établi au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 1995, la Fédération EUROPARC a confié le travail d'élaboration de la CETD à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, qui s'est entourée d'un comité de pilotage européen composé à parité de gestionnaires d'espaces protégés, de professionnels du tourisme, d'experts en tourisme durable et des organismes financeurs. La CETD a été présentée officiellement le 8 avril 1999 à Lille. Régulièrement, la Charte évolue et développe certains points en fonction des avancées des espaces protégés. La première version a été publiée en 2000. Les sept premiers signataires, dont deux français, ont obtenu la Charte en octobre 2001, suivi de 10 autres parcs en 2002 et 2003. Au 1° décembre 2013, 119 espaces protégés (dont 26 EP français) situés dans treize pays d'Europe sont signataires de la CETD. L'ensemble des documents relatifs à la Charte Européenne du Tourisme Durable sont disponibles en anglais sur le site : http://www.european-charter.org

  • Carte numérique : TERRITOIRES ET ORGANISATEURS LOCAUX ENGAGÉS DANS LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE DES PRAIRIES FLEURIES 2014 http://www.concours-agricole.com/concours/les-prairies-fleuries/ Les herbages non semés, riches en espèces, qui sont fauchés ou pâturés pour nourrir le bétail rendent de nombreux services qui répondent à des enjeux économiques, culturels et environnementaux, tant au niveau de l'exploitation que du territoire. Ces « prairies fleuries » procurent de l'alimentation aux animaux, limitent l'érosion des sols et les pollutions diffuses, stockent le carbone, augmentent la biodiversité floristique et faunistique et contribuent à la qualité des paysages. On trouve ces prairies sur l'ensemble du territoire français : prairies humides, pelouses sèches, tourbières, landes, parcours de moyenne ou de haute montagne... Le concours des prairies fleuries a été lancé pour valoriser ces prairies et les savoirs-faire des éleveurs qui maintiennent l'équilibre agri-écologique sur ces parcelles. Reprenant une expérience allemande et un test par deux parcs régionaux, il a été développé à l'échelle nationale en 2010, par Parcs nationaux de France, la fédération des parcs régionaux, l'INRA et Scopela. Le concours se réalise à l'échelle de territoires : un jury local d'experts agronomes, écologues, apicoles parcourt les parcelles des éleveurs candidats et observe la végétation, évaluant les propriétés agri-écologiques. Les lauréats locaux candidatent ensuite à l'échelle nationale où un jury d'experts nationaux évaluent leur dossier, par catégorie de prairies. Le dispositif a été testé pendant deux ans avec les parcs (adaptation des fiches de notation, règlement intérieur, gouvernance...), avant de s'ouvrir aux autres territoires (organisation par des chambres d'agriculture, des collectivités...) et être labellisé « concours général agricole » en 2014. Le concours est organisé par un Comité National d'Organisation, regroupant une vingtaine de partenaires des sphères agricoles et environnementales, avec un appui financier des Ministères de l'écologie et de l'agriculture, ainsi que des bailleurs de fonds privés. La remise nationale des prix se déroule chaque année lors du Salon de l'Agriculture à Paris. Le concours permet de reconnaître le travail des agriculteurs et leur contribution à l'environnement. Il favorise l'échange entre acteurs, la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et constitue une porte d'entrée pour des actions pédagogiques ou d'innovation territoriale. Le nombre de territoires qui ouvrent le concours chaque année augmente, il est d'une cinquantaine en 2016. Depuis six ans, plus de 1 500 agriculteurs y ont participé. Les parcs nationaux réalisent le concours depuis 2010, car les prairies naturelles de fauche et les pâturages constituent des enjeux très importants pour tous les parcs nationaux de montagne en raison de leur richesse écologique, de leur biodiversité et des paysages auxquels elles contribuent.